Achat immobilier : de quoi rêvent les primoaccédants ?

Marque d’aboutissement, signe d’un certain cap franchi, devenir propriétaire est déjà un rêve en soi. Bien avant d’atteindre l’âge de 30 ans, les jeunes n’ont qu’un seul désir : acheter un appartement ou une maison. Visiblement, l’envie dene plus louer son logement et de commencer à constituer un patrimoine semble leur tenir à cœur. En effet, selon une étude réalisée en 2015, 48 % des acquisitions ont été effectuées par les primoaccédants. L’on peut dire que ces acheteurs qui osent sont ceux qui participent à la relance de l’immobilier qui était en berne pendant bien des années. Tentons de dresser un profil de ces tout nouveaux propriétaires.

Ils achètent une maison ou un appartement pour la première fois, qui sont-ils ?

Même si les jeunes de moins de 30 ans manifestent leur désir d’investir dans l’immobilier, peu en ont réellement les moyens. L’âge où tout bascule se situe entre 30 et 35 ans. Stabilité financière et professionnelle, mais également début de vie de couple concordent avec cette période. D’ailleurs, 70 % des primoaccédants ont moins de 35 ans, 80 % d’entre eux sont en couple et 47 % ont des enfants.

Le bien idéal lors d’un premier achat immobilier

Plus de la moitié des primoaccédants recherche une maison, 56 % très exactement. Une maison ni trop grande ni trop exigüe, mais avec jardin, offrant un bon niveau de sécurité et pas cher, voilà donc le rêve de ceux qui accèdent à la propriété pour la première fois. Rien d’étonnant compte tenu de leur situation personnelle et familiale. Sans surprise, l’accès à une connexion internet haut débit fait partie de leurs principaux critères.

La localisation

Compte tenu de leurs moyens et de leurs besoins, les primoaccédants fuient les grandes villes. Un sur deux opte littéralement pour les petites communes (moins de 20 000 habitants) tandis que 25 % se tournent vers les villes moyennes. Cela est parfaitement logique puisque ces dernières offrent un bon niveau d’infrastructures, des moyens de transport, de l’emploi, bref, un cadre de vie quasi parfait.

Par exemple, pour une superficie de 70 m2, la rentabilité est de seulement 2 ans entre acheter et louer un appartement à Metz.

Côté Ouest, l’attractivité est toute aussi intéressante. Acheter une maison à La Rochelle, à Nantes ou à Agen est même très abordable.Il est donc légitime de se poser la question même si devenir propriétaire n’est pas à la portée de tous.

Les modes de financement auxquels ont recours les primoaccédants

Avant toute chose, il faut savoir que 164 000 €, c’est le budget moyen déboursé par les particuliers qui ont réalisé leur premier achat immobilier. Pour financer un tel investissement, divers moyens sont utilisés.

L’apport personnel

En 2015, ils étaient 68 % à avoir constitué un apport personnel pour acheter leur premier bien immobilier. Pour la majorité d’entre eux, il s’agit d’une épargne personnelle même si dans de rares cas, la famille leur vient en aide.

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Le crédit immobilier

Le prêt bancaire reste un passage quasi obligatoire. Près de 9 primoaccédants sur 10 y ont recours. Il faut reconnaitre qu’avec un taux d’intérêt moyen à 1,8 %, il n’a jamais été aussi intéressant d’investir dans l’achat d’une maison ou d’un appartement.

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Les aides

En tête des aides octroyés aux primoaccédants, figure le prêt à taux zéro ou PTZ. Rien de plus normal, ce prêt très particulier leur est réservé. C’est une vraie aubaine à laquelle 41 % d’entre eux ont pu bénéficier en 2015. Rappelons que son attribution est soumise à des conditions de ressources. Par ailleurs, 1 acheteur sur 4 a eu recours au Prêt Epargne Logement ou PEL.

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