Les particularités du Business Plan pour la création d’officine
Le Business Plan est un document incontournable dans tout projet de création d’entreprise et les officines n’en font pas exception. Il peut avoir différents objectifs, selon les particularités de chaque projet. Dans les grandes ligne, le Business Plan décrit en détail le projet d’ouverture de pharmacie, avec toutes ses étapes ainsi que le plan de financement.
Pourquoi chaque pharmacien met au point son Business Plan ?
Carte de visite et agenda d’un projet, le Business Plan fait partie des principaux documents à présenter à un partenaire, à une banque ou à un établissement de financement. Lorsque vous avez besoin d’obtenir des fonds pour l’achat ou le transfert de pharmacie, vous pouvez vous appuyer dans vos négociations sur le document. Les banquiers quant à eux ont l’habitude à demander ce document qui leur permet de vérifier plus facilement la solvabilité de leurs client.
Le business plan offre plusieurs atouts pour l’achat de pharmacie. C’est tout d’abord un outil pour faciliter les démarches administratives, la gestion des activités de l’officine ainsi que ses futures opérations de marketing. Il aidera le pharmacie à mieux présenter son projet à des potentiels associés et d’autres interlocuteurs. Comme le document comprend une étude de marché détaillée et le plan d’action du projet, il aura pour but également de faciliter la prise de décisions.
Les éléments du plan de financement
Le Plan de financement est un chapitre essentiel du Business Plan. Il présente plusieurs éléments, dont une estimation des stocks, une estimation des investissements pour le lancement ou encore la gestion du tiers payant. En ce qui concerne les investissements à prévoir pour l’achat d’une pharmacie et son agencement, il est important de bien calculer l’amortissement des différents équipements. C’est un point à ne pas sous-estimer, car certains équipements sont en général amortis sur 4 ou 5 ans, voire 10 ans.
Pour la gestion des stocks, c’est un projet très complexe pour les pharmacies, qui ont en général dans leurs locaux l’équivalent de près de 2 mois de stock. L’inventaire doit donc être fait avec soin et le pharmacien doit prouver sa capacité à bien gérer le risque de dépréciation.
En ce qui concerne le tiers payant, les officines sont amenées à délivrer des médicaments plusieurs jours avant que la Caisse d’assurance maladie procède au règlement. Tandis que le délai peut être réduit grâce à la procédure de transmission, il peut également devenir très long dans certains cas et entraîner des pertes financières. En effet, tous les dossiers en attente depuis 2 ans qui ne sont pas régularisés avec les mutuelles ni la Sécurité Sociale sont clôturés en défaveur de la pharmacie.
Les autres conditions pour lancer une pharmacie
Selon les lois, une personne qui souhaite ouvrir une pharmacie doit disposer d’un diplôme d’Etat de docteur en pharmacie inscrit à l’Ordre des pharmaciens. De plus, sa demande de création devra être validée par le directeur général de l’Agence Régionale de Santé, qui lui délivra une licence. Ensuite, la pharmacien devra travailler avec plusieurs assistant, dont le nombre dépend du chiffre d’affaires. De plus, l’officine peut fonctionner uniquement s’il est présent dans les locaux.