Scanner : l’essentiel à connaitre sur ce périphérique

Vous servez-vous couramment de l’appareil qui sert à numériser les dossiers ? Vous savez qu’il s’agit d’un scanner, mais c’est à peu près tout ? Si vous voulez découvrir davantage de détails sur cet étonnant périphérique informatique, les prochains paragraphes sont pour vous.

Le fonctionnement d’un scanner

Pour transformer un document papier en fichier image, le scanner s’appuie sur des capteurs. Ces derniers prennent en photo la cible à numériser, mais en procédant ligne par ligne. Chaque rang se compose de points élémentaires ou pixels. Chaque pixel est analysé individuellement. Le capteur est capable de décomposer ce point en trois couleurs : rouge, vert et bleu. Le dosage entre ces trois couleurs fait l’objet d’une analyse. La part de vert, rouge ou bleu sera représentée respectivement par une valeur comprise entre 0 et 255. Notez seulement qu’au final, une page de texte ou une image est transformée en une suite de chiffres que les ordinateurs sont en mesure de comprendre. Le processus inverse reste alors très simple. Ce fonctionnement est partagé par la plupart des scanners. Seuls la vitesse d’exécution et le nombre de pixels traités changent suivant les modèles.

Les résolutions et la connectique du périphérique

La résolution est aussi une question de points par pouces. Cette caractéristique est exprimée en DPI ou PPP. Les deux unités indiquent le nombre de points dans toutes les lignes de 2,54 cm. Pour rappel, le scanner photographie l’image en procédant une ligne après l’autre. Cette notion reste trop simpliste puisque la résolution est sur deux axes. De manière générale, il faut 1200 DPI sur 2400 DPI pour offrir une belle image numérique. Deux notions de résolution existent : optique et interpolée. Ces renseignements sont à prendre avec précaution au moment de choisir un scanner. Autre critère à surveiller pour bien choisir votre scanner : la connectique. Les modèles les plus performants utilisent la technologie USB 2.0 pour communiquer avec l’ordinateur. Ce qui assure une plus grande vitesse de transfert.

À chaque périphérique son utilisation

Le scanner à plat reste le modèle le plus répandu. Il s’agit d’un appareil de forme aplatie. Cette ergonomie lui permet de prendre place dans un bureau sans gêner. La vitesse d’exécution reste relativement faible et la résolution moyenne. Ce qui en fait un scanner adapté pour les utilisations occasionnelles. Pour ceux qui numérisent beaucoup de dossiers, il faut un modèle à chargeur. Cet équipement permet de scanner dans l’ordre avec un minimum de manipulation manuelle des piles de documents. Souvent, l’appareil intègre un GED ou gestion électronique des documents. Cette fonctionnalité évite de tourner manuellement les pages à scanner. Bien que cette technologie soit rapide, elle reste limitée au niveau de la résolution. Les professionnels de l’image utilisent des scanners offrant une grande résolution.

D’autres éléments bons à savoir

Les fabricants de scanners proposent aux professionnels des solutions adaptées à leur besoin. La différence se trouve au niveau de la GED. La gestion électronique des documents peut être personnalisée en fonction des besoins du métier. En effet, ce sont essentiellement les services d’archives qui utilisent les scanners de manière permanente. Dans un futur proche, les marques mettront au point un véritable automate capable de scanner, mais aussi de classer les documents. Ainsi, les piles de dossiers seront automatiquement rangées comme elles étaient arrivées sur la machine. En attendant, les marques inventent toutes sortes de fonctionnalités. La plus utile d’entre elles serait la reconnaissance de lettres. Il s’agit d’un programme informatique qui permet de reconnaître et de transformer en fichier de type Word une page d’un livre. Ainsi, il est possible de passer d’un format papier vers le numérique, mais en version texte. D’autres fonctionnalités sont encore à venir.

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