Placement épargne : quels sont les bons plans ?

Avec 87 % de ses contribuables qui mettent de l’argent de côté, la France est le premier pays épargnant en Europe. En cause : une situation économique dégradée, la peur du lendemain qui reste prégnante, et le désir de faire fructifier ses gains pour ses vieux jours. Or, avec les baisses continuelles des rémunérations sur les livrets bancaires, reste-t-il encore des bons plans dans le placement d’épargne ? La réponse en quelques exemples.

Les placements d’épargne bancaires et assurantiels

Les Français aiment les placements d’épargne qui limitent les risques et leur garantissent de récupérer au moins leur capital. C’est pourquoi le livret A continue de connaître un certain succès. Seulement, voilà : avec un taux d’intérêt plafonné à 0,75 % (qui pourrait poursuivre sa baisse inexorable dans les années à venir), on a connu placement d’épargne plus rentable.

De fait, il est aujourd’hui plus intéressant de se tourner du côté du côté du Plan épargne logement. Un placement qui, certes, ne dépasse pas 1 % de rémunération, mais qui a l’avantage de ne pas voir ses intérêts imposés durant les 12 années initiales. En bout de course, il est possible de s’appuyer sur cette épargne pour obtenir un crédit immobilier (en guise d’apport, par exemple).

Mais la rémunération du PEL étant elle-même vouée à se réduire comme peau de chagrin (on est passé de 2,5 % à 1 % en un an et demi !), il reste que le placement d’épargne qui caracole en tête n’est autre que l’assurance-vie. Avec plus de 1 600 milliards d’encours début 2016, l’assurance-vie a définitivement détrôné le livret A, dont il a séduit de nombreux épargnants ; et ce, malgré un taux lui aussi en chute libre, de 4,4 % en moyenne en 2004 à 2,25 % aujourd’hui.

Le gros point fort de l’assurance-vie, c’est qu’il s’agit d’un placement d’épargne à rentabilité variée. L’épargnant a le choix : augmenter sa rentabilité et donc ses risques, via des unités de compte ; ou bien garantir un risque minimal et rester à une rémunération plafonnée, au travers des supports en euros, avec l’assurance de conserver son capital de départ. Et avec un taux bien plus élevé que le livret A ou le PEL.

Les placements immobiliers

Avec des taux d’emprunt qui n’ont jamais été aussi bas, il est devenu plus qu’intéressant de recourir à l’investissement immobilier en guise de placement d’épargne. Début septembre 2016, il est ainsi possible d’emprunter à 1,68 % sur 20 ans et 1,43 % sur 15 ans (jusqu’à 1,18 % et 0,95 % pour d’excellents dossiers). En parallèle, la valeur des logements n’a quasiment pas bougé, et devrait reprendre sa hausse régulière.

De fait, le placement immobilier est toujours une valeur sûre, qu’il s’agisse d’acquérir un bien pour y vivre ou d’investir dans le locatif (notamment via des dispositifs gouvernementaux comme la loi Pinel). La constitution d’un patrimoine représente un idéal pour nombre d’épargnants français.

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Mais il existe d’autres façons d’investir dans la pierre. Le crowdfunding immobilier, par exemple, s’adresse à des contribuables qui n’ont pas nécessairement les moyens de sortir des sommes d’argent importantes mais qui cherchent néanmoins un placement d’épargne rentable et sans risques.

Via des plateformes dédiées comme Homunity, le crowdfunding immobilier permet à tout un chacun de prendre des parts dans un projet immobilier et de toucher des intérêts une fois l’édification terminée. Et cela, sans avoir besoin de consulter des milliers d’articles et de magazines sur le sujet, contrairement aux placements boursiers qui réclament des connaissances plus pointues.

Les bons plans des livrets bancaires classiques

Et si le compte courant devenait le placement d’épargne à la mode ? C’est le pari lancé par les banques en ligne et certaines banques de financement comme PSA Banque. Il s’agit, pour les épargnants, de mener une veille bancaire et de sauter sur les occasions de faire fructifier leur argent, notamment en bénéficiant de promotions particulièrement attrayantes.

La plupart de ces banques, qui cherchent à se faire un nom auprès du grand public, proposent des avantages non négligeables sous conditions : ainsi, il est possible d’obtenir des rémunérations allant jusqu’à 3,3 % chez PSA Banque, 3 % chez Hello Bank ou BforBank, 2 % chez Cetelem. En général, ces taux intéressants s’appliquent pendant un nombre limité de mois, pour vous inciter à déposer vos liquidités sur le compte (3 mois, sauf Cetelem qui court sur 1 an).

Certes, les taux qui s’appliquent après la période de promotion perdent de leur attractivité, et la banque se réserve en outre le droit de les modifier quand bon lui semble. Mais en pratiquant une veille sur l’évolution des taux et en étant prêt à passer d’une banque dématérialisée à l’autre, il est possible de trouver des placements d’épargne bien plus avantageux que les classiques livrets A et PEL !

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