Installation électrique : quelques notions de base à avoir pour les particuliers

Bien qu’il soit toujours conseillé de solliciter un professionnel qualifié en la personne d’un electricien Paris pour intervenir sur toute installation électrique, les particuliers doivent quand même avoir un tant soit peu de connaissance en la matière. En effet, les propriétaires peuvent être amenés à acheter des pièces de rechange. Une minime compréhension des différentes indications permettrait de choisir rapidement les équipements, et surtout ne pas se tromper d’articles. Plus important même, les différents évènements qui se produisent au sein de l’installation électrique doivent être également être bien interprétés par les occupants pour éviter les accidents et les fausses manipulations.

Le vocabulaire de base de l’électricité

Pour s’introduire dans le domaine de l’électricité, il est important de s’accommoder avec les termes techniques utilisés. Peut-être que les particuliers ont déjà entendus ou connaissent déjà quelques vocabulaires courants, mais il est toujours intéressant de savoir mettre en pratique ces bases dans la réalité.

Vous connaissez bien le courant électrique ?

Le courant tel qu’on le connait depuis toujours n’a pas changé. Il est encadré par des unités de mesure différentes, à savoir la tension en Volt (V), l’intensité en Ampère (A) et la puissance en Watt (W). La fréquence (Hz), elle, sera propre aux courants alternatifs parce qu’il existe un autre type de courant, celui le courant continu. Ce dernier est surtout produit par les piles électriques et les batteries. Le courant qu’on retrouve dans les maisons individuelles est de type alternatif cadencé à 50Hz.

Qu’avez-vous comme courant dans votre installation électrique ?

Généralement, les habitations sont alimentées par un courant monophasé de 230V. Dans cette affirmation, on se doute que terme « monophasé » est l’intrus pour vous. Dans les maisons individuelles, c’est-à-dire pour un usage domestique, le courant utilisé est dit monophasé, c’est-à-dire qu’il est transporté par deux fils : à savoir la phase et le neutre. Le courant triphasé est rare dans les logements individuels. Il est identifié chez les industriels qui utilisent du triphasé de 400V.

L’on entend souvent les professionnels utiliser le jargon « 220V » pour quantifier le courant au niveau de son voltage. En réalité, l’EDF a remplacé cette tension par du 230V, ce qui n’est en aucun cas variable La seule variante observée au niveau du courant sera son intensité. Cette dernière peut être de 16, 20 ou 32A. D’elle dépendra ainsi la puissance fournie, celle-ci est obtenue par la multiplication de la tension avec l’intensité. Le courant brut acheminé par le fournisseur d’électricité est de 32A. Seulement, il est par la suite tranché par les disjoncteurs et les prises suivant les besoins de chaque circuit. C’est à l’achat de ces équipements qu’il faut bien adapter la valeur aux usages de destination choisis. L’intensité est marquée au niveau du matériel, en complément des marquages NF et CE toujours à privilégier. Si vous avez de doute concernant l’installation électrique chez vous, n’hésitez pas à contacter un Electricien Paris professionnel en la matière.

Les évènements à connaitre au sein d’un réseau électrique

Votre alimentation en courant coupe, certains circuits ne sont plus alimentés alors que le courant principal fonctionne, ce sont autant d’évènements qui peuvent se produire au sein d’une installation électrique. En cause, il y aura notamment le court-circuit ainsi que les surintensités ou surcharges. IL faut bien savoir différencier ces deux termes pour contenir rapidement les dangers qui peuvent se produire.

Le court-circuit

Il y a lieu de court-circuit lorsqu’un contact accidentel est établi entre deux fils à des tensions différentes, généralement la phase et le neutre. Ce phénomène se produit également lorsque plusieurs points d’un circuit entre en contact avec le corps humain qui est conducteur on le rappelle. Ce type de court-circuit génère un courant de défaut qui peut électrocuter la personne si le courant n’est pas immédiatement coupé. Normalement, avec un réseau électrique aux normes, les disjoncteurs se déclenchent en cas de court-circuit, autant que les différentes différentiels et fusibles.

La surintensité ou surcharge

Cet autre phénomène est assimilable au court-circuit à quelques détails près. Si le court-circuit est une surintensité de forte valeur de courte durée, la surcharge, elle est une surintensité de faible valeur mais à longue durée. En effet, il y a lieu de surcharge lorsqu’un nombre trop conséquent d’appareils est branché sur un même circuit. Le courant ne coupe pas si aucun dispositif de sécurité visant à cadrer les surintensités n’est observé au sein de l’installation électrique, entre autres disjoncteurs et différentiels. La surcharge est en cause de l’échauffement des fils conduisant à un court-circuit et des risques d’incendie.

À faire et à retenir

En premier lieu, il est essentiel de rappeler l’importance de la mise aux normes et de la mise en sécurité de toute installation électrique domestique. La norme NF C 15-100 permet d’ailleurs de sécuriser tout réseau électrique à travers des règlementations strictes et précises.

Pour tout achat ou remplacement des pièces au sein d’une installation électrique, il faut toujours se référer aux valeurs indiquées, surtout au niveau de l’intensité, pour ne pas mettre en péril le réseau. Au niveau des appareils, il ne faut pas les brancher sur le même circuit, et moins avec les autres sections individualisées telles l’éclairage  ou encore les prises.

Dès qu’un disjoncteur, un différentiel ou un fusible coupe, c’est qu’il y a une anomalie au sein du réseau électrique. Il faut appeler immédiatement un électricien pour résoudre le problème, sauf si vous avez détecté et régler les défauts, vous pouvez réarmer ou remplacer les dispositifs de sécurité pour rétablir le courant.

 

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