Implant mammaire : silicone ou sérum physiologique ?

Aplasie ou hypoplasie mammaire, asymétrie mammaire ou ptôse mammaire, plusieurs raisons incitent les femmes à recourir à une opération de chirurgie esthétique mammaire. Pour résoudre les problèmes d’absence de seins, d’insuffisance de seins, de seins asymétriques ou de seins tombants, les chirurgiens recourent à trois grands types d’opérations d’implant mammaire.

La chirurgie mammaire à base de silicone : pour un meilleur résultat esthétique

Cette pratique est la plus courante à l’heure actuelle. La chirurgie mammaire à base de silicone offre l’avantage d’une texture naturelle agréable au toucher. L’opération ne provoque pas d’affection maligne ni de maladie auto-immune. Elle ne génère pas non plus d’effets indésirables suite à la grossesse et pendant l’allaitement. Le nourrisson ne courra aucun danger et peut s’alimenter de façon régulière.

En termes de longévité, les seins en silicone offrent une durée de vie comprise entre 10 et 15 ans. L’opération présente toutefois l’inconvénient d’être onéreux et nécessite un suivi médical régulier pour s’assurer de l’inexistence de fuite. La présence d’une rupture ou d’une fuite au niveau de la prothèse en silicone provoque la formation de petites boules qui nécessitent d’être ôtées rapidement pour éviter les complications.

La chirurgie mammaire par injection : pour augmenter ses seins au naturel

Une opération de chirurgie d’implant mammaire peut être aussi effectuée de façon naturelle par lipoaspiration. Cette méthode permet d’augmenter la poitrine sans implantation de corps étrangers dans les seins. La lipoaspiration peut être préconisée en cas d’hypotrophie mammaire ou d’asymétrie mammaire. Sur la zone présentant un excès graisseux, on prélève alors de la graisse à laquelle on va faire subir un traitement par système de centrifugation pour être réinjectée dans les zones mammaires. Les risques de rejet sont minimes.

Comme tout autre type d’interventions chirurgicales, la lipoaspiration ne demeure pas non risquée. La réalisation d’un bilan médical complet est recommandée avant l’intervention. Le suivi rigoureux postopératoire est aussi indispensable. Le traitement est contre-indiqué aux fumeurs, aux personnes diabétiques, aux patients souffrant d’hypertension et notamment à ceux sujets à des troubles de coagulation sévère. La liste n’étant pas exhaustive, renseignez-vous davantage auprès d’un cabinet de chirurgie mammaire lipoaspiration lyon.

Le sérum physiologique : pour une parfaite harmonisation des volumes

Cette technique chirurgicale, vielle de plus de trente ans, a fait ses preuves. Elle consiste à implanter du sérum physiologique dans la région mammaire. L’intervention présente l’avantage d’être inoffensive à l’organisme. L’implant mammaire en sérum physiologique laisse toutefois apparaître de petites cicatrices. La prothèse étant souvent placée dégonflée à l’arrière de la glande mammaire. La prothèse est remplie seulement après son implantation. De la sorte, il est plus facile pour le chirurgien de procéder à l’équilibrage de volumes.

L’opération est beaucoup moins onéreuse par rapport aux implants en silicone. Elle présente toutefois un certain nombre d’inconvénients. En termes de sensations, le toucher semble plus artificiel, les poches pouvant se dégonfler entre autres. L’eau contenue dans la prothèse laisse en outre apparaître de minuscules vagues inesthétiques sous la peau des seins. La longévité n’excède pas 10 ans dans la majeure partie des cas.

Pour toutes demandes d’informations, contactez un chirurgien plastique spécialiste de l’augmentation mammaire lyon.

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